Celui dont les paysages extrêmes (terres radioactives ou inhabitables, phénomènes aquatiques inhabituels) sont le terrain de jeu favori, part à la conquête d’un nouveau territoire : celui du Musée d’art moderne de la ville de Bologne. L’exposition « All We Ever Wanted Was Everything and Everywhere », du 9 juin au 8 septembre 2019, dévoile à travers photographies, vidéos et installations, une relation tumultueuse entre nature et civilisation. 
Les noix de coco ayant poussé sur des terres irradiées par les essais nucléaires dans les îles Marshall (rendues ici non radioactives par la magie de la création) se confrontent à la disparition lente et poétique d’un plongeur sous la surface d’une chemocline dans une grotte au Mexique. Dans cette exposition curatée par Lorenzo Balbi, l’exploration des espaces infinis et des dérives humaines devient le point d’appui d’une réflexion sur le rapport de l’homme à son environnement qu’il méconnait encore plus qu’il ne détruit. 

Exposition « All We Ever Wanted Was Everything and Everywhere », du 9 juin au 8 septembre 2019

Alice Audouin et Lisa Toubas

 

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Crédit :  » All We Ever Wanted Was Everything and Everywhere », installation view, MAMbo, by Giorgio Bianchi, Comune di Bologna

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