Edda Hamar

Edda Hamar – Australie

Le Conclave 2017

 

Edda est la cofondatrice du plus grand dé lé de mode durable en Australie : Undress Runways. Cet événement – qui s’est déroulé dans de nombreuses villes australienne – met en valeur des créateurs de mode durable, éthique et avant-gardiste du monde entier. Depuis plus de six ans, Edda a créé au sein de l’industrie de la mode un mouvement de sensibilisation au respect de la fabrication de vêtements ainsi qu’à celui de la planète.

Edda est également rédactrice en chef de « The Naked Mag ». Elle préconise la diversité, le respect, l’égalité, la durabilité, l’utilisation de textiles « intelligents » dans l’industrie de la mode et poussent ses lecteurs à consommer responsable.

Aujourd’hui, Edda dirige la start-up « UNDRESS », une plate-forme « peer-to-peer » de location des vêtements éthiques en ligne. Il s’agit d’économie collaborative dans le secteur de la mode. Edda souhaite utiliser cette plate-forme pour encourager un rapport à la mode plus sain et plus « durable ».

Edda a été nommée « United Nations Young Leader for the Sustainable Development Goals » en 2016 et « QLD Young Achiever » en 2017.

Romuald Hazoume

Romuald Hazoume – Artiste – Benin

Le Conclave 2017

 

Au milieu des années 1980, Romuald Hazoumè commence une série d’œuvre réalisées
à partir de contenants en plastique, en particulier des bidons d’essence. Après avoir été légèrement retouchés, les objets se transforment en masque, dévoilant avec subtilité le regards critique de Hazoumé sur les systèmes politiques. Je renvoie à l’Occident ce qui leur appartient, en d’autres termes, le refus de la société de consommation qui nous envahit tous les jours.

Les œuvres de Hazoumè ont été exposées dans les musées et galeries les plus importants en Europe et au-delà, tels que le British Museum, le Guggenheim Bilbao, le Centre Georges Pompidou, Paris, la Fondation Louis Vuitton, ICP, New York, le Victoria & Albert Museum, Londres.

Hazoumè a participé à la Biennale de Lyon et à la Gwangju Biennale (les deux en 2000), ainsi qu’à la 3ème Biennale d’Art Contemporain au Garage Museum for Contemporary Art, Moscou (2009). Il a gagné le Prix Arnold Bode pour sa participation à Documenta 12 (2007).

Leah Borromeo

Leah Borromeo

Le Conclave 2017

Leah Borromeo est journaliste, réalisatrice et artiste interventionniste. Avec plus de dix
ans d’expérience dans la télévision au sein des équipes rédactionnelles, elle a développé en parallèle une pratique documentaire. Son œuvre renvoie à l’espace public et privé, aux architectures sociales, à l’environnement et s’efforce de montrer en quoi le journalisme est un art.

Elle dirige en ce moment ‘The Cotton Film: Dirty White Gold’ (le Coton, Or Blanc Sale), un long métrage traitant du suicide chez les fermiers indiens et de la mode qui dissèque la chaine de production du prêt-à-porter. Elle travaille aussi sur ‘Climate Symphony’ – un projet sonore qui développe des récits à partir de données scienti ques faisant référence au changement climatique. Des instruments de musique sont attribués à chaque datas créant des symphonies musicales et narratives.

En plus de proposer de courtes interventions qui documentent et occupent les espaces réels, elle a également réalisé une série de court-métrages sur l’activisme artistique.

Minerva Cuevas

Minerva Cuevas – Artiste – Mexique

Le Conclave 2017

Minerva Cuevas est une artiste conceptuelle qui développe des projets en résonnance avec des contextes politiques lourds. Ses œuvres reprennent parfois l’esthétique des campagnes publicitaires – exposées comme des fresques ou des conceptions de produits – qui interrogent le rôle joué par les corporations dans le management des ressources naturelles, les pratiques professionnelles équitables et les formes évoluées de néo-colonialisme.

Cuevas intervient dans l’espace public au moyen de panneaux publicitaires ou de peintures murales ou en piratant des équipements publics. Elle dénonce l’impact négatif des Hommes sur l’environnement en enduisant de goudron ses installations sculpturales et peintures. Elle a fondé Mejor Vida Corp. (1998) et la Fondation International Understanding (2016).

Elle a été exposée récemment au Museo de la Ciudad de Mexico, Mexico City, Mexique (2012); à la Whitechapel Gallery, Londres, United Kingdom (2010). Elle a participé à des expositions collectives à la South London Gallery, Londres, UK (2016); au Solomon
R. Guggenheim (2015); au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris (2012); au Centre Pompidou, Paris (2010). Cuevas a gagné le prix de la Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD) en 2004.

 

Afroz Shah

Afroz Shah – Inde

Le Conclave 2017

Afroz Shah est un jeune avocat de Mumbai, qui mène le plus gros projet de nettoyage des plages en Inde.

En Octobre 2015, frustré par la quantité de plastique venant recouvrir complétement la plage de Versova et déterminé à agir, Shah commence à nettoyer la plage lui-même. Depuis, chaque week-end, Shah est rejoint par des milliers de volontaires. Ensemble, ils ont collecté plus de 4000 tonnes de déchets sur les 2,5 kilomètres de plage.

Shah envisage maintenant d’étendre les activités de son mouvement pour éviter que les détritus ne continuent d’envahir la plage. Il veut également nettoyer la mangrove du littoral encombrée de déchets, qui agit comme une défense naturelle contre les tempêtes.

Afroz a été nommé Champion of the Earth par l’ONU Environnement en 2016.

Les « 21 »

Le Conclave 2014

 

Le premier Conclave d’Art of Change 21 a eu lieu dans la perspective de la COP21 (21e Conférence des Nations Unies sur le réchauffement climatique), un an avant ce rendez-vous majeur, les 28 et 29 novembre 2014, à la Gaîté Lyrique à Paris.

Vingt-et-une personnalités inspirantes et engagées issues des cinq continents (Chine, Brésil, Nouvelle Zélande, Bahreïn, Canada, Egypte, Kenya, USA, Royaume-Uni, France) ont travaillé et imaginé ensemble des actions novatrices.

Les idées d’action MASKBOOK et CAIRE GAME sont nées lors de ce Conclave. Art of Change 21 les a ensuite déployées à l’international en organisant plus de 60 événements dans le monde, en France, Chine, Kenya, Équateur, Corée du Sud, Maroc, rassemblant des milliers de personnes.

Le Conclave 2014 a été soutenu financièrement par le Ministère des Affaires Etrangères, LVMH, Groupe CDC, Greenflex et Orange. Il a été labellisé COP21 et a reçu le patronage du Ministère de la Culture et de la Communication. Il a également bénéficié de plusieurs partenaires projets : La Gaîté Lyrique, We Belong Forum, Agence Nouvelle Culture, Set Event, Bilum, Yes We Green.

 

Téléchargez la présentation du premier Conclave

 


Le Conclave d’Art of Change 21

Le Conclave 2017

Art of Change 21 a organisé son second Conclave les 9 et 10 octobre 2017avec le soutien de l’ONU Environnement.

Près de 20 personnalités de la société civile, designers, artistes, activistes, entrepreneurs sociaux, réalisateurs, stylistes, environnementalistes, architectes, ingénieurs, remarquables, engagées, jeunes pour la plupart et déjà reconnues à échelle internationale, ont relevé ce défi collectif dans le salon Alexandre III au Grand Palais à Paris.

Parmi eux : Leyla Acaroglu (Australie / Etats-Unis), Leah Borromeo (Etats-Unis / Philippines / Angleterre), Minerva Cuevas (Mexique), Illac Diaz (Philippines), Soukeina Hachem (Maroc), Edda Hamar (Islande / Australie), Romuald Hazoumè (Bénin), Vincent JF Huang (Taïwan), Karine Niego (France), Alexandre Lumbroso (France), Ibrahim Mahama (Ghana), Tiffany Pattinson (Hong Kong), Archana Prasad (Inde), Thomas Ortiz (France), Neeshad V. Shafi (Qatar), Afroz Shah (Inde), Elsa Tang (Chine).

Le Conclave 2017 avait pour partenaire principal la Fondation Schneider Electric, pour partenaires Mobivia et MAIF, pour partenaires projets le Grand Palais, We Belong et Forum Météo & Climat, et pour partenaires médias Socialter et Usbek et Rica. Il bénéficie également du soutien de l’ONU Environnement.

 

Pour en savoir plus sur le second Conclave d’Art of change 21

 


MASKBOOK

Maskbook est un projet international, artistique et participatif lancé en 2015 à l’occasion de la COP21. Il adresse des enjeux environnementaux majeurs : la pollution de l’air, le réchauffement climatique, les déchets, les pandémies.

Maskbook sensibilise et mobilise le grand public par la créativité en utilisant le masque anti-pollution comme symbole. La dimension anxiogène de ce type de masque est renversée pour devenir un support artistique et engagé. Plus de 6 500 personnes de plus de 70 pays ont créé leur masque, à partir de déchets (ou parfois de manière digitale) et leur ont attribué un nom et un message. Cette œuvre collective est aussi un véritable plaidoyer citoyen. Citoyens, artistes et célébrités du monde entier, chacun est invité à contribuer au projet Maskbook. Grâce à son impact visuel fort, Maskbook réussit à mobiliser les jeunes qui sont particulièrement investis dans ce projet. Maskbook utilise cinq moyens d’actions :

MASKBOOK EN QUELQUES CHIFFRES

Glissez votre souris
CHIFFRES CLÉS :

• Plus de 6 500 portraits masqués sur maskbook.org
• 70 pays impliqués
• Près de 200 ateliers de création de masques dans le monde (Inde, Chine, Equateur, Corée du Sud, Maroc, Kenya, Ghana, Pologne, Japon, Allemagne…) ayant rassemblés des milliers de participants
• 15 expositions
• 60 personnalités du développement durable masquées (Nicolas Hulot, Valérie Masson-Delmotte…) et de la création (Tadao Ando, Yann Toma, Lucy Orta, Sakina M’Sa, Wen Fang, Alexis Tricoire, Juliette Binoche, Christophe André…)

Maskbook est né lors du premier Conclave d’Art of Change 21 en 2014, une rencontre internationale co-créative et multi-acteurs, rassemblant des artistes engagés, des entrepreneurs éco-socio-innovants et des jeunes éco-activistes. L’artiste et photographe chinoise Wen Fang présente lors de cet événement est à l’origine du nom : « En Chine, comme nous portons tous des masques anti-pollution, Facebook devrait s’appeler Maskbook« .

Soutenu depuis 2016 par l’ONU Environnement (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et depuis 2015 par la Fondation Schneider Electric, Maskbook a été labellisé COP21 et COP22 et est parrainé par le Ministère français de la Culture. En 2017, Maskbook a été labellisé #Art4Climate par Julie’s Bicycle et par l’UNFCCC.

Découvrez le site Maskbook

Téléchargez la présentation Maskbook

Olafur Eliasson

Olafur Eliasson, célèbre artiste islando-danois, croit au pouvoir de transformation de la société par l’art.

Ayant grandi en Islande et au Danemark, Olafur Eliasson a fait ses études à la Royal Danish Academy of Fine Arts puis a ouvert son atelier, Studio Olafur Eliasson, à Berlin en 1995. Depuis les débuts de son studio, il a réalisé de très nombreuses expositions à travers le monde, comme par exemple, The weather project au Tate Modern (2013),  Contact à la Fondation Louis Vuitton (2014) et plus récemment Olafur Eliasson Versailles au Château de Versailles (2016).

Son oeuvre, comprenant des sculptures, des peintures, de la photographie, des films et des installations, ne se cantonne pas aux musées ou galeries et prend place dans l’espace public, avec par exemple : Green river (1998-2001), The New York City Waterfalls (2008), et Your rainbow panorama (2011).

La relation entre l’homme et l’environnement a toujours été un thème récurrent de son travail. Sa pratique actuelle a une dimension activiste, ses oeuvres agissant comme des déclencheurs de prises de conscience, en particulier sur changement climatique.

Lors de la COP21 à Paris en 2015, Olafur Eliasson a exposé Ice Watch, une installation éphémère sur la place du Panthéon avec 12 blocs de glace, soit 80 tonnes de glace, provenant de Nuuk, Groenland, disposé dans un cercle, afin d’évoquer le cadran d’une horloge. Ces blocs de glace représentent le volume qui fond en un centième de seconde. L’objectif est ainsi de rendre le changement climatique palpable et donner envie d’agir.

Olafur Eliasson est également entrepreneur social. Avec son collaborateur, l’ingénieur Frederik Ottesen,  ils ont conçus ensemble « Little Sun », une ONG qui crée, vend et distribue des lampes solaires aux communautés sans électricité à travers le monde.

 

Sources :

olafureliasson.net

http://icewatchparis.com

http://littlesun.com

Tristan Lecomte

Tristan Lecomte, né en octobre 1973 à Reims, est le fondateur d’Alter Eco et de PUR Projet. Ancien diplômé d’HEC, il fait ses débuts chez L’Oréal avant de fonder Alter Eco en 1998, qu’il quitte en 2011 pour se consacrer à PUR Projet. En 2010, il s’installe dans une ferme de 4 hectares dans le nord de la Thaïlande, d’où il pilote des projets de reforestation en Asie.

[…]

Il est membre du conseil d’administration de la Fondation Chirac pour la paix.

 

(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tristan_Lecomte)