Pour terminer l’année, nous vous proposons une sélection de 10 expositions internationales qui questionnent notre lien à l’environnement. Une manière de clore 2025 avec sens, imagination et engagement.
Back to the source
Ana Mendieta
Marian Goodman Gallery, New York, États-Unis
Jusqu’au 17 janvier 2026
Back to the Source réunit des œuvres majeures réalisées entre 1972 et 1985, une période prolifique traversant les années passées par Mendieta en Iowa, au Mexique et à Cuba. L’exposition comprend dix films numériquement remasterisés, de nouveaux tirages photographiques, des dessins et des sculptures éphémères.
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Ana Mendieta, Blood + Feathers, 1974
Eternal [Kalpa]
Thailand Biennale
Andrew Thomas Huang, Ampannee Satoh, Araya Rasdjarmrearnsook, Aleksandra Domanović, Oliver Laric, Pauline Curnier Jardin, Robert Zhao Renhui, Tsai Ming‑liang, Wilawan Wiangthong, Wu Tsang, Doug Chi‑Yu, Haig Aivazian, Ibrahim Mahama, Megane Cope, Melati Suryodarmo, Minnette de Silva, Noémie Goudal, Nolan Oswald Dennis, Pratchaya Phinthong, Rossella Biscotti and many others
Jusqu’au 30 avril 2026
Pour sa 4ᵉ édition, la Thailand Biennale s’implante à Phuket pendant six mois sous le thème « Eternal Kalpa », explorant notre rapport à la nature, à la mémoire et à l’amour. L’île se transforme en véritable parcours d’art contemporain. Cette année,l’artiste française Pauline Curnier Jardin se distingue parmi la programmation internationale, dialoguant avec les paysages et la culture locale.
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Wilawan Wiangtong, Chapter 2: The Explorers, 2024, digital video, colour, sound, 5 minutes. Courtesy the artist
La fin du monde
Alfredo Jaar
La Patinoire Royale – Galerie Valérie Bach, Brussels, Belgium
Jusqu’au 23 décembre 2025
Avec son titre provocateur, la première exposition personnelle d’Alfredo Jaar à la Patinoire, présente une oeuvre crée entre 2023 et 2024, The End of the World, composée de dix des minéraux les plus précieux au monde : le cobalt, les terres rares, le cuivre, l’étain, le nickel, le lithium, le manganèse, le coltan, le germanium et le platine.
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Court for Intergenerational Climate Crimes: The British East India Company on Trial
Radha D’Souza and Jonas Staal
Blenheim Walk Gallery, Leeds Arts University, Leeds, UK
Jusqu’au 31 janvier 2026
Conçu comme une exposition et inaugurée comme une véritable comparution, le Tribunal pour les crimes intergénérationnels climatiques (CICC) est un dispositif fondé par l’avocat, l’universitaire et l’écrivain Radha D’Souza et l’artiste Joans Staal qui juge les crimes climatiques des Etats et des entreprises. La compagnie britannique d’Inde de l’Est comparaît 425 ans après sa création et 168 ans après sa dissolution en 1857 pour avoir été le cadre légal, institutionnel et idéologique d’un désastre écologique et social.
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Court for Intergenerational Climate Crimes, ©Jules Lister
36th Bienal de São Paulo
Firelei Báez, Frank Bowling, Isa Genzken, Korakrit Arunanondchai, Laure Prouvost, María Magdalena Campos‑Pons, Ming Smith, Moffat Takadiwa, Otobong Nkanga, Oscar Murillo, Wolfgang Tillmans, Song Dong, Kader Attia, Nari Ward, Camille Turner, Leiko Ikemura, Shuvinai Ashoona, Sadikou Oukpedjo, Theo Eshetu, Nguyễn Trinh Thi, Emeka Ogboh, Precious Okoyomon and many others
São Paulo, Brazil
Jusqu’au 11 janvier 2026
Intitulée « Tous les voyageurs ne suivent pas les routes – L’humanité comme pratique », la métaphore de l’estuaire – lieu de rencontre de différents courants d’eau créant un espace de coexistence – guide le projet curatorial de la biennale, inspiré par les philosophies, les paysages et les mythologies brésiliennes.
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Seven Times The Color of The Sun (Solar Kin)
Hilde Hauan Johnsen, Saodat Ismailova, Olof Marsja, Ina Otzko, Angelo Plessas, Alf Magne Salo
Nordnorsk kunstnersenter, Svolvær, Norway
Jusqu’au 4 janvier 2026
Cette exposition constitue le deuxième volet de Solar Kin, un projet curatorial au long cours qui explore les imaginaires post-carbone dans le contexte de la transition énergétique mondiale des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire. Elle envisage le soleil comme source vitale et figure centrale des cosmologies ancestrales, tout en retraçant sa réinterprétation contemporaine comme symbole d’espoir écologique.
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Ina Otzko, Together elsewhere, 2025. Photograph from live performance, 2024.
Flowers of fire
Anaïs Tondeur
Purdy Hicks Gallery, London, UK
Jusqu’au 20 décembre 2025
Cette exposition naît d’une question urgente : que peuvent nous apprendre les plantes sur la vie en société dans un monde en proie aux flammes ? De l’« Herbier de Tchernobyl », créé à partir de la flore de la zone d’exclusion de Tchernobyl, aux « Fleurs de Feu », prises au milieu des terres calcinées et contaminées de la Terre de Feu, dans le sud de l’Italie, l’artiste se laisse guider par les plantes et de la manière dont elles créent des mondes, même au milieu des ruines.
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The Shore
Cristina Iglesias
Hauser & Wirth, London, UK
Jusqu’au 20 décembre 2025
Cette exposition présente trois œuvres en bronze de grande envergure, récemment créées et issues de la série Littoral (Météorite lunaire) de l’artiste, qui s’inscrit dans son exploration continue des thèmes géologiques.
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Installation view, ‘Cristina Iglesias. The Shore,’ Hauser & Wirth London, 2025 © Cristina Iglesias, VEGAP, Barcelona, 2025 Photo: Damian Griffiths
Detriti / Frammenti / Schegge / Brecce
Giorgia Accorsi, Marco Andrighetto, Francesco Ardini, Alessia Armeni, Ariele Bacchetti, Lorenzo Barbasetti di Prun, Massimo Barbierato, Michele Bazzana, Andrea Bocca, Edoardo Bonacina, Giovanna bonenti, Laura Bouyard, Thomas Braida, Lucia Bricco and many others
Nuovo Spazio di Casso, Casso (Erto e Casso), Italy
Jusqu’au 31 décembre 2025
Cette exposition collective s’inscrit dans le cadre du programme Dolomiti Days 2025, une initiative promue par la Région autonome du Frioul-Vénétie Julienne, menée en collaboration avec la Fondation UNESCO Dolomites, entre autres. Elle réunit 56 artistes autour du fragment, de la brèche, des éclats et des débris. La géologie et la décarbonation demeurent également des thèmes centraux.
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Desire Path
Agata Ingarden
Kunsthalle Appenzell, Appenzell, Switzerland
Jusqu’au 8 février 2025
Cette exposition personnelle d’Agata Ingarden présente des mondes imaginaires au-delà des perspectives anthropocentriques, combinant formes organiques et références culturelles et industrielles.
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Agata Ingarden, Candy Crush, 2022, courtesy Agata Ingarden and Berthold Pott Gallery, Cologne, photo: AR
Sélection coordonnée par Alice Audouin et Juliette Soulez
Editing Nina Laffont
Art of Change 21 Journal
(ex Impact Art News)
Décembre 2025
Couverture : Saodat Ismailova, Melted into the sun, 2024
