Bruxelles, Luxembourg et Paris convoquent en ce début d’année trois expositions questionnant nos rapports avec la nature et les espèces. Maarten Vanden Eynde, dans le cadre de son exposition Half Earth à la Galerie Meessen De Clercq (Bruxelles), orchestre pragmatiquement une nouvelle organisation de notre planète inspirée du biologiste E.O. Wilson, répartissant les humains d’un côté et les animaux de l’autre, afin de préserver les deux.
La Galerie Maubert à Paris accueille Nicolas Floc’h et ses Récifs, présentant pour la première fois un ensemble – sculptures et photographies – témoins des recherches de l’artiste sur les océans menées au cours de ces dix dernières années. L’artiste navigateur breton aux nombreuses collaborations scientifiques, construit une œuvre permettant à la vie sous-marine de se régénérer et donc à la vie extra-marine de se maintenir.
Enfin, Lionel Sabatté, présenté à la Galerie Ceysson & Bénétière au Luxembourg, pose un regard poétique sur une nature à l’heure de l’Anthropocène, à travers des oiseaux figés en bronze ou de plaisantes chimères émergeant de paysages pétrolifères. Familier du rebut, comme les peaux et ongles morts ou la poussière du métro, cet artiste prolifique et singulier interpelle la finitude tout en érigeant la matière comme rempart.

Half Earth”, Maarteen Vanden Eynde, du 22 février au 30 mars 2019, Galerie Meessen De Clercq, Bruxelles

Récifs”, Nicolas Floc’h, du 14 février au 30 mars 2019, Galerie Maubert, Paris 

Morphèmes”, Lionel Sabatté, du 23 février au 27 avril 2019, Galerie Ceysson & Bénétière, Koerich

Alice Audouin et Marguerite Courtel 

 

Février 2019

Crédit : « Half Earth », Maarten Vanden Eynde, exhibition view, Galerie Meessen De Clercq, 2019, photo: Eric Mabille – Bombartistic 

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