Peut-on extraire du « septième continent », cet agglomérat de déchets plastiques couvrant près de 3,4 millions de km2 dans le Pacifique nord, un terreau fertile au service de la création contemporaine ? C’est le pari de Nicolas Bourriaud, commissaire de la 16ème Biennale d’Istanbul qu’accueillent simultanément le Tersane Istanbul, le Musée de Pera et l’île de Büyükada du 14 septembre au 10 novembre 2019. Organisée par la Fondation d’Istanbul pour la Culture et les Arts, cette Biennale explore une société dont le déchet et l’auto-destruction deviennent le corollaire. 57 artistes issus de 26 pays différents (dont Ernst Haeckel, Luigi Serafini, Suzanne Husky, Simon Starling, Yuji Agematsu, Glenn Ligon ou encore Güneş Terkol et Güçlü Öztekin) exploreront ce que l’existence de ce « septième continent » peut signifier à l’heure de l’extrême mobilité, des flux migratoires de plus en plus importants et de l’Anthropocène. Quels concepts peut-on retirer d’un rapprochement entre ce « nouveau monde » et le nôtre ? Réponses dès la rentrée…
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